L'âme de fond
Mon Dieu ça fait deux mois déjà que je n'ai pas écrit...
Malade. Malade je suis. Il ne peut en être autrement. C'est ça...Je suis malââââ-â-deu.
Je le suis moins, là, du coup. L'ai-je été ? Ai je oublié ? Ai je décidé de ne pas l'être ? De ne plus l'être ?
Ai je décrété de ma bonne santé comme on décide que l'air est doux, que le printemps revient, et que rien -mais alors rien - ne peut voiler la beauté d'un été qui s'insinue dans ma mémoire et un avenir finalement proche ?
Le banc est dans le jardin, les espiègles mésanges, acrobates facétieuses jouent au carrousel sur les boules nourricières que je ne me résous pas, malgré les beaux jours, à supprimer ( elles vont devenir fainéantes les bougresses ), les hirondelles sont de retour et l'arbre sans nom a refleuri, tout va bien. Le lilas ne va tarder et le banc est tout près.
Oui. Tout va.
Ne rien avoir à dire, cependant, ne veut pas dire ne pas penser, ne pas réagir. Ne rien avoir à dire est aussi, quelquefois, prendre le temps de digérer et de s'en foutre assez pour recoller au temps.
Rien n'est n'est cassé. C'est juste un fêle. Imperceptible. Qui ne nuit pas à l'esthétique...Ou si peu.
Et quelle importance ?
Et puis, et puis... rien ne vaut un beau sourire à la vie !
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Ps : Merci à ceux et celles qui ont trouvé mon silence un peu long, voire cavalier mais la vie est capricieuse parfois...